le shaolin
Type |
Monastère bouddhiste
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Style |
Architecture chinoise
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Surface |
1 826 000 m2 ou 19 396 000 m2
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Religion |
Bouddhisme chan
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Patrimonialité |
Partie d’un site du patrimoine mondial UNESCO ()
Temple bouddhiste d’importance nationale en région Han () |
Adresse |
Dengfeng, Zhengzhou, Henan
Chine |
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Emplacement |
Shaoshi Mountain
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Monastère Shaolin
Chinois | 少林寺 |
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Le monastère Shaolin ou temple Shaolin (chinois : 少林寺 ; ) est un temple bouddhiste Chan situé sur le mont Song dans la province du Henan (Chine). Fondé au ve siècle, le monastère est depuis longtemps célèbre pour son association avec les arts martiaux chinois, et particulièrement avec le kung-fu Shaolin. Pour le monde occidental, il est peut-être le monastère bouddhiste le plus connu.Le monastère est dirigé par l’abbé Shi Yongxin. L’enseignement martial des moines est dirigé par l’abbé Shi Yanlu. Des gens du monde entier apprennent le kung-fu au temple Shaolin. Bien que pouvant pratiquer et apprendre sur place, les étrangers ne peuvent vivre dans le temple et doivent payer pour leur formation.
son Nom: origine
Le terme Shaolin est formé de 少, , « jeune », qui se réfère à shàoshi, nom de l’une des montagnes du massif du mont Song, et de 林, , « bois, forêt ». Avec 寺, , « temple », la traduction de 少林寺serait donc : « temple du bois-du-mont-Shaoshi ».Certains auteurs francophones traduisent parfois Shaolin, de manière littérale, par « jeune forêt ».
Histoire
L’histoire du monastère, ses implications politiques et militaires, et son rôle majeur dans l’émergence des arts martiaux actuels sont rattachés à de nombreuses légendes forgées au fil des siècles. Transmises par d’anciens manuscrits, ces légendes demeurent encore très vivaces dans la culture des pratiquants d’arts martiaux, malgré les études historiques et découvertes archéologiques contemporaines.
Fondation du monastère
Le monastère Shaolin fut édifié à la fin du ve siècle, en l’honneur du moine indien Batuo (Batuo ou Fo Tuo, a pour nom en sanskrit : Buddhabhadra, est un maître du Dhyāna bouddhiste, originaire d’Inde du Sud, alors appelé par les Chinois, Tianzhu nom de l’ancienne Inde) qui prêchait en Chine depuis 464 le bouddhisme theravāda et devint le premier patriarche du monastère. En l’an 477, selon Les Biographies des moines éminents (645) de Daoxuan, qui localise ce temple sur la face Nord du Shaoshi et attribue à l’Empereur Xiaowendi l’origine de sa construction. Le Registre des monastères bouddhistes du Luoyang (747) de Yang Xuanzhi, et le Ming Yotonhzhi (1461) de Li Xian confirment cette localisation et attribution. Mais c’est l’année 497 qui est retenue dans le Jiaqing Chongxiu Yitongzhi (1843).
Bouddhisme Chan et arts martiaux
- « À travers un processus prolongé et dynamique de développement et échange, le bouddhisme intégra à ses doctrines des concepts du confucianisme et du taoïsme, et se transforma finalement en une nouvelle orthodoxie connue comme Chan. »
- — Shi Yongxin, abbé principal du monastère.
De même les historiens datent du xviie siècle la légende rattachant Bodhidharma à la création des arts martiaux Shaolin. Les premières mentions de pratiques physiques à Shaolin (qigong :氣功) apparaissent en effet dans des passages du Yì Jīn Jīng (prétendu daté du VIIe), dont l’authenticité est mise en doute par les historiens, qui l’estiment postérieur au XVIIe. De plus, la tradition, qui rattache à Shaolin l’invention des premières techniques martiales chinoises, est réfutée par des textes antérieurs à la création du monastère (voir l’histoire des arts martiaux chinois).
Dynastie Tang (618–907)
Destructions
Le monastère a été détruit et reconstruit à plusieurs reprises. En 1641, les troupes de rebelles anti-Ming de Li Zicheng saccagèrent le monastère en raison du soutien des moines envers la dynastie Ming et la menace éventuelle qu’ils représentaient pour les rebelles. Ce saccage détruisit effectivement la force de combat du monastère.
L’histoire de destruction du monastère la plus connue, est celle d’une prétendue destruction par le gouvernement de la dynastie Qing, au motif d’activités anti-Qing. Cette prétendue destruction ou incendie aurait eu lieu, en 1647 sous l’empereur Shunzhi, ou en 1674 sous l’empereur Kangxi, ou bien en 1732 sous l’empereur Yongzheng. Cette destruction est censée avoir contribué à la propagation des arts martiaux Shaolin à travers la Chine, par le biais des légendaires cinq moines fugitifs. Certains récits prétendent qu’un monastère Shaolin du Sud aurait été détruit, à la place ou en même temps que le monastère du Henan. Ces histoires apparaissent communément dans l’histoire des arts martiaux, dans la littérature, ou au cinéma. Bien que ces supposées destructions soient communes chez les pratiquants d’arts martiaux, et servent souvent de récits sur l’origine de différents styles martiaux, leur exactitude est douteuse.
Ces évènements sont souvent connus par le biais d’histoires contradictoires de sociétés secrètes du xixe siècle, ou par la littérature populaire, et semble également reposer à la fois sur le folklore du Fujian (province du sud-est de la Chine) et sur des récits populaires tel que Au bord de l’eau. Pour les chercheurs contemporains, l’intérêt de ces histoires porte principalement sur leur rôle dans le folklore, les indices sur l’histoire des sociétés secrètes, ou l’existence d’un temple Shaolin du Sud.
Histoire moderne
En 1800, le monastère est rebâti. En 1928, le général Shi Yousan brûle le monastère pendant 40 jours, ce qui détruit 90 % des constructions et les manuscrits de la bibliothèque. En 1966, les gardes rouges de la Révolution culturelle attaquent le monastère et emprisonnent les moines après les avoir humiliés en public. Le gouvernement laisse les lieux à l’abandon pendant des années. En 1972, le président américain Richard Nixon visite le monastère. De 1972 à 1980, des groupes d’arts martiaux du monde entier font des dons pour restaurer le monastère ; des sculptures à l’entrée y sont dédiées. En 1976, le film Le Temple de Shaolin s’inspire de l’attaque des Mandchous.
En 1981, le monastère rouvre officiellement. Une démonstration de Kung-fu Shaolin y a lieu. En quelques années, le style Shaolin Quan est reconstitué. À partir de cette date, le monastère gagne une popularité planétaire grâce aux démonstrations d’une grande perfection technique. Pour éviter que l’art Shaolin soit mal copié, le monastère enseigne dans les écoles environnantes. Des démonstrations martiales sont organisées par les moines à travers le monde ; la première tournée a lieu aux États-Unis en 1996 . Tous les deux ans, un « festival Shaolin » rassemblant des démonstrations martiales, des danses, des concerts, etc. est organisé en Chine par le gouvernement, afin de promouvoir la culture chinoise et d’encourager les investissements économiques en Chine. En 2004, le monastère accueille deux millions de visiteurs. En mars 2006, le président russe Vladimir Poutine est le premier dirigeant étranger à visiter le monastère depuis sa réouverture.
Principales édifices dans le temple Shaolin
Shanmen (Porte du temple)
Édifiée en 1735 avant sa rénovation en 1974; la structure d’ensemble de la porte possède une belle harmonie, flanquée de deux arches honorifiques de pierre symétriques sur lesquelles on distingue des personnages qui célèbrent le Bouddhisme Chan ou du temple. Au sommet de la Shanmen, une plaque horizontale indique le nom du temple au milieu duquel se trouve le sceau de l’empereur Kangxi de la dynastie Qing (1644-1911) à qui l’on doit l’inscription. De chaque côté devant la porte, trônent, majestueusement, deux lions de pierre fabriqués sous la dynastie Qing.
Le pavillon des Rois Célestes
Implanté à l’extrémité de la forêt des stèles, le pavillon tire son nom des quatre rois célestes de surcroît, précieusement conservés à l’intérieur. Avec ses murs rouges et ses tuiles vertes, ses porches ses voûtes et ses peintures ainsi que ses deux statues de guerriers du Bouddha, celui- ci représente, sans nul, doute, un réel havre de paix. Depuis la Shanmen, un long sentier de pierre bordé de par et d’autre, de pins verts, de cyprès verts et de, stèles, conduit au pavillon des Rois célestes. Outre son groupe de 20 stèles à l’est du chemin, une galerie présente 100 autres stèles construites sous les dysnasties Tang et Qing.
Le pavillon Mahavira
Le pavillon constitue le centre destiné aux principales activités du temple Shaolin. Le pavillon d’origine fut détruit en 1928 durant les différentes guerres. Celui que l’on visite, à l’heure actuelle, date de 1986 (soit, quelques années après la réouverture du temple). On associe, habituellement, ce temple à ceux des Rois Célestes et des Classiques formant, ainsi, l’ensemble connu sous le nom des Trois Pavillons. Le bâtiment abrite les statues de Sakyamuni, de Bhaisajyaguru et d’Amitabha. En son centre, on remarque une plaque commémorative offerte par l’empereur Kangxi, derrière laquelle trône une statue d’Avalokitesshvara entourée, de chaque côté par dix-huit disciples de Boudhha. Construite dans un style fonctionnel, l’architecture nous révèle une structure imposante et majestueuse.
La tour du Tambour et la tour de la Cloche
Situées de chaque côté du pavillon Magavira, respectivement à l’est et à l’ouest pour la tour de la Cloche et la tour du Tambour, les deux édifices de structure ingénieuse qui se dressent sur quatre étages,ne perdent pas, pour autant, de leur superbe et de leur hauteur démesurée. Egalement détruites en 1928, en raison de la guerre, elles furent reconstruites dans leur style d’origine, quelques décennies, plus tard, respectivement en 1994 et 1996.
Le pavillon Lixue
Ce pavillon fut édifié sous la dynastie Ming et rénové en 1980. Selon la légende, son emplacement correspond au site où le second ancêtre de Chan, (un dénommé Huike) se brisa le bras et se présenta, en pleine période de neige, pour implorer l’Onction du Bodhidarma. La fabrication de la statue de bronze du Bodhidarma assis, enchâssée dans le pavillon remonte à 1531. Les inscriptions figurant sur le panneau horizontal suspendu au- dessus est à l’initiative de l’empereur Qianlong de la dynastie Qing. Aujourd’hui, le pavillon représente le lieu des activités bouddhistes quotidiennes.
Le pavillon des Mille-Bouddhas
Se dressant derrière le pavillon Lixue, le pavillon des mille bouddhas est le pavillon le plus isolé du temple Shaolin. A l’intérieur, les fresques admirées, tout spécialement, pour leurs couleurs chatoyantes et leur composition harmonieuse, symbolisent la quintessence de la peinture pendant l’époque Tang. Enfin, la statue de bronze de Bharhut et la statue de marbre blanc de Sakyamuni y sont, également, conservées précieusement.
Salle de l’Abbé
Cette salle de l’abbé sert, à la fois, pour le travail et la vie au quotidien. Autrefois, l’empereur Qianlong y dormait durant ses courts séjours au temple Shaolin. Dans la pièce, on décèle la présence d’un bronze de Bodhidharma et d’un bronze de Maitreya. Une peinture sur le mur constitue un trésor artistique d’une rare valeur représentant une image vivante aux lignes fines et délicates.
Quoi voir au temple Shaolin?
Le monastère des Ancêtres et le Second monastère
A l’extérieur du temple Shaolin, nous poursuivons notre balade en direction du nord-ouest pour arriver aux deux monastères appelés le monastère des Ancêtres et le Second monastère. Edifié par un disciple du Dharma, le monastère des ancêtres rend hommage au neuf années de méditation du Dharma dans une grotte. Il comporte une grande salle supportée par 16 colonnes de pierre dont leur fût, magnifiquement sculpté, représente des guerriers, des danses de dragons et des Phoenix. Le second monastère correspond à la maison de repos de Huike, second ancêtre de Chan. Celui- ci se coupa le bras gauche en signe de loyauté, pour étudier le Bouddhime du Dharma. En face du bâtiment jaillissent quatre sources creusées par Dharma pour aider Huike à puiser de l’eau plus facilement. Nommées ´Zhuoxi’, elles possèdent, chacune, une saveur différente.
La grotte du Dharma
La grotte que nous avons découverte ensuite s’appelle la grotte du Dharma à l’intérieur de laquelle le Dharma, face contre mur, y méditera durant neuf ans. Finalement, il atteindra l’état spirituel de l’immortalité et créera le bouddhisme Zen. D’une profondeur de 7 mètres pour une hauteur de trois mètres, la grotte porte de nombreuses inscriptions gravées sur ses deux parois. On y trouve, également, une pierre de la Méditation. La légende raconte que l’ombre du Dharma se reflétait dessus avant de s’incruster dans la pierre en raison de sa longue période de méditation face contre le mur. Malheureusement, la pierre ne résista pas à la guerre.
Bâtiments d’habitation des moines
Une fois dépassés la grotte du Dharma, nous arrivons aux bâtiments d’habitation destinés aux moines de passage. Situé sur la berge sud de la rivière Shaoxi, à l’opposé du temple, l’ensemble fut d’abord édifié en 1512 sous la dynastie Ming puis rénové, plus tard, sous les Qing. La dernière reconstruction date de 1993 à la suite de son effondrement en 1958. Les bâtiments se caractérisent par une conception simple mais originale.
Centre de formation des Arts martiaux (Wushu)
Nous achevons, enfin, notre visite par le centre de formation des arts martiaux (Wushu) du temple Shaolin. Les paysages sublimes qui l’entourent rendent cet endroit idéal pour l’apprentissage du Kung-Fu Shaolin chinois. Les moines Shaolin ont pratiqué cette discipline durant plus de 1500 ans. Dharma inventa ce précepte et enseigna aux moines les méthodes élémentaires pour améliorer leur condition physique et se défendre par eux-mêmes. Les performances d’arts martiaux y montrent le vrai Kung fu chinois du temple Shaolin. Par exemple: la technique du Tong Zi Gong, réalisée par des adolescents, correspond à un type d’art martial qui sert à développer la souplesse et la résistance du corps face aux agressions extérieures.
Pratique : Le salut shaolin
Le salut à distance est un geste d’harmonie et de politesse, et un symbole de non-agression (en empêchant une prise de combat, par la poignée de main). Les mains se joignent au niveau du chakra de l’air et du cœur (ou Anāhata), la main gauche ouverte (représentant le yin) posée sur le poing droit fermé (représentant le yáng). Il symboliserait que l’on retient son poing d’attaque avec son cœur. En unissant les idéogrammes « lune (du yin) » et « soleil (du yáng) », l’idéogramme « clarté (ou Ming) » se formerait. Il aurait symbolisé « renverser les Qing, et restaurer les Ming » (en chinois Fan Qing, Fu Ming) pendant l’après-guerre entre les Qing et les Ming.
Art martial
- « Il inclut 708 séquences de routines armées et à mains nues et 156 séquences d’exercices de respiration qigong, certaines d’entre elles préservées et documentées dans des manuels historiques d’arts martiaux. »
Shaolin du Sud
Il aurait aussi existé un légendaire Monastère Shaolin du Sud (南少林寺), situé dans le Sud de la Chine et détruit sous la dynastie Qing. L’historicité de son existence, son affiliation prétendue avec Shaolin, et sa localisation exacte sont sujets de controverses7.
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- « Sans doute, le temple des monts Shaoshi ne fusse-t-il pas le seul dans ce cas, des dizaines de monastères arguèrent du droit d’asile pour accueillir des loyalistes Ming qui avaient leur sympathie. Ils ne furent pas aussi actifs que le Shaolin, mais le fait de trouver mention d’une demi-douzaine de Shaolin à des endroits très différents du pays ne nous incite-t-il pas à supposer qu’en raison des circonstances d’autres monastères suivirent soudain la même vocation guerrière que leur modèle du Henan ? »
Ces temples auraient été détruits sous la Dynastie Qing, plus favorable au bouddhisme tibétain (Bouddhisme vajrayāna) qu’au bouddhisme chan (Bouddhisme mahāyāna) pratiqué dans ces temples. À ce monastère (ou ces monastères) sont associées l’évolution et la pratique d’un style martial, le nanshaolin quan, qui serait à l’origine de nombreux arts martiaux du Sud de la Chine (nanquan chinois : 南拳 ).Depuis une dizaine d’années, les découvertes de ruines d’anciens temples bouddhistes détruits ont suggéré plusieurs localisations possibles de ce temple, des baignoires retrouvées dans le Fujian ressemblent à des descriptions d’écrits anciens, de baignoires que l’on remplissait de mélanges médicinaux pour soigner les moines ont été retrouvées dans le Fujian, laissant penser que le monastère s’y trouvait.
Les autorités locales et nationales ont alors désigné ces lieux comme des monastères Shaolin du Sud, et comme dans l’ensemble de la Chine, ont œuvré avec les pratiquant bouddhistes à leur restauration ou à la construction de répliques, ainsi qu’à un renouveau des pratiques du bouddhisme et du kung-fu Shaolin dans cette région. Cela a permis en même temps de développer l’économie touristique religieuse ou séculaire de la région. On peut énumérer :
- le temple Linquanyuan (林泉院) près de Putian (Fujian), construit en 757, redécouvert en 1986
- le temple de Fuqing (福清市) (Fujian)
- le temple Longshan (龍山寺) au pied du Qingyuan shan près de Quanzhou (Fujian), construit en 756
- le monastère des Panshan (盤山) , dans le Jixian (Hebei)
- le monastère de Chengdu (成都) (Sichuan).
Shaolin du nord
Le Shaolin du Nord est un style descendant directement du système enseigné au temple Shaolin. Shaolin voulant dire jeune forêt a historiquement et culturellement été considéré comme le plus grand temple chinois des styles de la boxe. Il est l’un des cinq grands systèmes qui se sont développées dans le Nord de la Chine. Ils comprennent Wa, Cha, Fa, Pao et Hung ou Shaolin. Par coïncidence, Hung pour le Nord de Shaolin est orthographié de la même façon en anglais comme le Hung Gar.
La Chine du nord est une terre sèche avec de hautes montagnes, et de vastes territoires. Les gens ont tendance à être plus grands que leurs homologues du sud, principalement ils voyagent la plupart du temps à pied et, par conséquent, ont les jambes plus fortes. De là, les systèmes qui ont évolués son le prolongement naturels de leur physiques. Le Shaolin du nord a été développé comme étant un style de long poing ou Chang quan dit « poing long »), ou encore, taizu chang quan (太祖長拳, tàizǔ cháng quán, « Poing long des grands ancêtres») mettant plus l’accent plus sur les techniques de coups de pieds que sur les techniques de mains. La longue portée du système souligne l’extension complète des membres afin que les coups de pied et de poing soient étirés dans la mesure du possible sans compromettre l’équilibre et la puissance. Le praticien de Shaolin du nord génère sa puissance de la combinaison d’une grande vitesse et de grand de mouvements fluides. A la vue d’un praticien ont peu constaté que les mains et les pieds sont forts et compact comme des pierres alors que les bras et les jambes sont comme des cordes. Les membres demeurent souples et relaxe durant le mouvement et devienne serrer lorsque les extrémités sont complètement étirés.
Le Praticien Shaolin est également connu pour ses coups de pieds acrobatiques ainsi que dévastateurs. Son répertoire couvre tous les coups de pied, partant de la base tel qu’un coup de pied frontal avec orteil pointer, allant d’un coup de pied arrière sauté, d’un balayage a un coup de pied tornade. Le Kung-Fu Shaolin du nord est bien adapté pour l’étudiant qui est agile et souple, qui a une bonne endurance et de la vitesse, ou qui souhaite le développement de ces traits Chaque forme de Shaolin possède son propre thème et, ensemble, elles offrent une éducation diversifiée des arts martiaux. Les formes d’armes sont enseignées pour augmenter les qualifications du pratiquant, puisque chaque arme souligne différentes bases. Les quatre armes fondamental, sont le bâton, le sabre chinois, la lance et l’épée, et sont accompagnés par une variété d’autres armes, telles que la chaîne à neuf sections, le bâton articulé en trois sections (san ji gun) , la double épée avec crochet, la lance à double crochets, le glaive à long manche (Guan Dao) la double épées, et pour en nommer que quelques uns. Enfin, les formes de combats, complètent le programme d’études. Il s’agit notamment de formes de combat à main nue, avec ou sans armes, tel que, le Guan Dao et la lance, le sabre chinois et la lance et les mains nues contre les doubles dagues.
la couleur des tenues des moines
Le jiāshā dans le Bouddhisme chinois
Dans le Bouddhisme chinois, le kāṣāya est prononcé jiāshā (Ch. 袈裟). Au tout début du Bouddhisme chinois, la couleur la plus commune était le rouge. Plus tard, la couleur des robes en vint, là aussi, à distinguer les moines, tout comme en Inde. Leurs couleurs, cependant, correspondaient souvent bien plus à leur région géographique qu’à une école spécifique. Dès lors que le Bouddhisme chinois fut arrivé à maturité, il n’est plus resté en usage que le lignage d’ordination Dharmaguptaka, la couleur des robes ne servait donc plus à identifier les écoles, comme cela avait été le cas en Inde.
Sous la dynastie Tang, les moines bouddhistes chinois portaient normalement des robes d’un noir grisâtre, et on les appelait même parfois ziyi (緇衣), « les robes noires. » Cependant, sous la dynastie Song, le moine Zanning (919–1001) écrit que sous les Han à l’ère Wei, les moines chinois portaient ordinairement des robes rouges.
les religieuses de shaolin
Il n’y a pas que des hommes qui prient et méditent, mais également des femmes. Cependant, le couvent des femmes, qui est situé, à quelques kilomètres seulement du monastère Shaolin, dans les montagnes de Song Shan, est depuis toujours dans l’ombre des célèbres frères, ce qui fait qu’il n’y a que très peu de gens qui s’y égarent. Un grand panneau « Domaine privé – Interdiction d’entrer » à l’entrée déjà indique la suite de ce qui peut arrivé si l’on tente d’y rentrée. C’est un domaine absolument privé. Les étrangers n’ont pas le droit d’y entrer. Il n’y a que les parents et les personnes de la connaissance de l’abbesse qui puissent entrer, avec une permission spéciale, dans cette partie du couvent. En tout il y a environ 20 femmes de tous les âges. Tout d’abord, elles doivent être en bonne santé, ensuite il faut qu’elles soient âgées entre 18 et 25 ans et avoir leur bac. Les mineures ont besoin de la permission des parents. En outre, toutes les religieuses doivent fréquenter une école supérieure bouddhiste, c’est stipulé par l’état. (Note de l’auteur c’est motivé par son importance pour l’évolution du bouddhisme en Chine.) Quand une fille a pris la décision de vivre au couvent, et qu’elle n’a pas fréquenté d’école supérieure auparavant, elle peut aussi le rattraper plus tard. Nombreuses sont celles aussi, qui ont la possibilité de vivre au couvent pour trois ou quatre ans avant de se décider. Quelques femmes exemple vécu une grande déception, à la suite de laquelle elles choisissent la vie au couvent afin d’y plonger plus dément dans la doctrine bouddhiste. Ceci a la plupart du temps le but de quitter ainsi « la roue de la vie ». Pour comprendre ceci, il est nécessaire de connaître les théories bouddhistes au centre desquelles se trouve en règle générale la réincarnation. Les religieuses ici ne désirent pas être réincarnées. Elles veulent vivre en paix, connaître la paix intérieure et aider les autres, comme le prescrit le bouddhisme. Par ce moyen, elles espèrent trouver la félicité.
Santé, force et une longue vie
Elles se lèvent à 3h30 et à 4h commencent les cours de bouddhisme. En même temps, quelques religieuses préparent le petit déjeuner. Après le petit déjeuner, le couvent est nettoyé. Si quelqu’un des environs participe à la messe, elles célèbrent pour ces gens une messe au temple. Sinon, la journée continue par du jardinage ou d’autres travaux. Vers 17h, le couvent ferme. Ensuite il y a encore des cours. Le Tai Chi matinal fait partie vie au même titre que la prière matinale, mais quelques religieuses s’occupent aussi régulièrement avec des exercices spéciaux de Yijinjing, une gymnastique de santé très ancienne et riche élaborée par le moine Bodhidharma il y a environ 1500 ans ici au monastère shaolin. Le point essentiel de cette gymnastique est un accord harmonieux des lois naturelles Yin (négatives) et Yang (positives). Ainsi sont coordonnées par exemple, par l’exécution des différents exercices, l’esprit, la respiration et l’énergie, ce qui résulte en revanche en une amélioration de la circulation et renforce les fonctions des organes internes. En même temps, les articulations et les muscles sont détendus. Celui qui applique régulièrement ces exercices est sûr d’avoir la santé, la force et une longue vie.
Certaines femmes s entraînent au kung-fu, puisqu’elles font toutes partie de la tradition Shaolin. En dehors de l’art de combat kung-fu, il y a aussi la médecine chinoise traditionnelle qu’elles enseignent aussi. Ainsi, les religieuses apprennent ici d’un côté des massages de santé spéciaux, d’un autre côté l’emploi d’herbes les plus différentes de la médecine naturelle. Et tout ça garanti sans effets secondaires, puisque le fait de combattre et de guérir à une longue tradition, non seulement chez les moines mais également chez les religieuses.
quelques couleurs de tenues de moines
Médias populaires
Cinéma
Jeux vidéo
Dans MapleStory, le monastère Shaolin est nommé Temple de Shaolin, situé à Shanghai. Dans League of Legends, l’un des skins de Jax est Jax Shaolin. Il est devant le monastère Shaolin.
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