Les crochets de canard mandarin (子午鸳鸯钺)

Les Crochets de Canard Mandarin ou Cornes de Cerf

(子午鸳鸯钺 ou 鹿角刀)

Selon les instructions personnelles de Liu Feng Cai (劉鳳彩 1908-1987) , élève de Maître Gao Yi Sheng (高義盛 : 1866 –1951) , lui même élève direct de Dong Haichuan (董海川 1797 ou 1813 – 1882 créateur du Bagua Zhang 八卦掌), les couteaux de Bagua Yin-Yang “canard mandarin”, ou crochets de canard mandarin, sont des armes uniques et véritablement spécifiques au Bagua. Ils comportent trois pointes et huit arêtes vives. Leur nom est dérivé de leur forme caractéristique.
Ils sont également connus sous les appellations d’Épées Soleil-Lune Terre-Ciel ou encore de Couteaux en corne de cerf.

Liu Fei Cai (劉鳳彩)

Les couteaux de Canard sont une arme jumelée, composée de deux couteaux identiques mais différenciés (homme/femme ou yin/yang).
Le couteau de gauche est féminin, donc yin ; celui de droite représente l’homme, donc yang.

On dit que Dong Hai Chuan en est le créateur et qu’il s’est spécialisé dans leur utilisation, avec laquelle il aurait toujours été victorieux. Bien qu’ils soient de petite taille, il en existe de plusieurs dimensions (de 30 à 50 cm), plus ou moins massifs, et ils sont excellents pour contrôler les armes longues.
Leur méthode de pratique consiste à changer de postures sur la base du changement de paumes simple ou double, typique du Bagua Zhang.

Leurs méthodes sont difficiles à appliquer sans une fluidité parfaite dans les postures du Ciel Antérieur (méthode de l’école du Maître Gao).

Les huit principes suivants sont contenus dans les postures d’attaque et de défense avec ces armes, tels que crocheter, accrocher, capturer, saisir, couper, tirer, soulever, pousser.

Tous les mouvements doivent avoir un sens bien précis, autant du côté gauche que du côté droit, avec les pointes inversées ou en symétrie selon les besoins.

La forme appelée « huit portes » comporte huit mouvements dans chaque porte, totalisant ainsi quatre postures.
Le sens du yang correspond au sens des aiguilles d’une montre ; le sens du yin, posture dite d’ouverture, se pratique à l’inverse : chaque main tenant un couteau, le couteau gauche abaissé à l’intérieur du cercle, le couteau droit levé à l’extérieur, en marchant circulairement dans le sens contraire des aiguilles d’une montre.

NB : Voici le lien de nôtre page YouTube sur une vidéo montrant une forme exécutée avec ses armes par Maître Sun Zhi Jun * décrites plus haut . N’hésitez pas à vous abonnez à nôtre page !!!.

Sun Zhijun (孫志君) est un professeur bien connu du Ba Gua Zhang du style Cheng. Il a commencé sa formation de Ba Gua Zhang sous la direction de Liu Zi Yang (劉 子楊), disciple de Cheng Dian Hua (le frère cadet de Cheng Ting Hua).
Dong Haichuan (董海川/董明魁 1797 ou 1813 -1882)
LE CRÉATEUR DU BAGUA ZHANG : DONG HAI CHUAN
QUI ÉTAIT-IL ?

DONG HAICHUAN

(董海川 / 董明魁 : 1797 ou 1813-1882)

Boxeur dont la biographie est disputée par de nombreuses écoles du fait de son obscurité, Dong Hai Chuan serait né un 13 octobre 1813 (d’autres citent 1797, ce qui serait plus proche de la réalité) dans la province du Hebei (河北), au village de Zhu, dans le comté de Wen An. Son véritable nom était Dong Ming Kui (董明魁).

Il fut connu pour avoir révélé la pratique du Bagua Zhang (八卦拳) en 1866, la Chine étant alors sous le règne de l’empereur Tang Muzong (唐穆宗).

l’empereur Tang Muzong (唐穆宗)

Passionné par les arts martiaux, la chasse et les bavardages avec ses amis depuis l’enfance, il devint célèbre dans sa province pour ses qualités chevaleresques, car il avait à cœur de protéger la veuve et l’orphelin. Dong Hai Chuan quitta toutefois celle-ci à la suite d’inondations dans son village. N’ayant pas souhaité participer aux travaux de reconstruction, il fut réprimandé par sa famille, qu’il quitta également, se promettant de ne revenir qu’une fois reconnu et après avoir fait fortune.

Ayant en tête l’idée de passer les examens impériaux, il se rendit bien vite à l’évidence que ses compétences martiales étaient en dessous de celles des autres concurrents, et entreprit alors un voyage à travers la Chine afin d’améliorer ses compétences et ses habiletés en la matière.

Il défia de nombreuses écoles et maîtres pour s’améliorer. Ces maints combats lui valurent de se faire de nombreux amis et ennemis, ce qui le poussa, afin de protéger sa famille et son clan, à changer son nom en Dong Hai Chuan…

Selon certaines sources, toutes différentes, il se rendit d’abord dans le sud de la Chine : provinces du Hebei, du Jiangsu, du Zhejiang et d’Anhui.

C’est dans les montagnes de Jiu Gong (九宮山) qu’il découvrit un jour deux taoïstes s’affrontant et pratiquant une boxe étrange, basée sur la marche en cercle, changeant constamment de direction et développant leurs techniques sur le cercle même.

Alors que cette étrange façon de se mouvoir et de boxer aurait pu rebuter Dong, celui-ci s’y intéressa et se mit à observer discrètement les deux protagonistes.

Bien qu’il ait eu l’envie de se mesurer à eux, il se dissimula d’abord afin de les observer… Mais rapidement débusqué par l’un des deux taoïstes, il fut obligé de se montrer, car il est très mal vu, en Asie, d’observer la pratique martiale d’une personne sans son accord ou en cachette.

Le combat fut inévitable et Dong fut vaincu facilement par cet art qui ne semblait pas suivre les conventions classiques « linéaires » des autres pratiques chinoises. Il était cependant très heureux d’avoir trouvé enfin ce qu’il cherchait au cœur de ses pérégrinations…

Dong Hai Chuan devint ainsi l’élève de l’un des deux taoïstes, nommé Bi Cheng Xia ou Bi Deng Xia, de son véritable nom Dong Meng-Lin. Ce maître était alors âgé de quarante ans.

C’est après huit années d’une pratique intensive – à apprendre la marche en cercle, le Qi gong (氣功) taoïste et la technique de combat qui allait lui permettre d’élever son niveau martial – qu’il quitta son maître pour réintégrer la société.

Reprenant son voyage, il s’arrêta dans la ville de Suzhou (蘇州市), où il apprit que le maire de la ville projetait d’assassiner le père d’une jeune fille qu’il convoitait. Le soir même, Dong se rendit chez le maire et le tua net, libérant ainsi la jeune fille de son funeste destin.

Dès le lendemain, il fut recherché par tout le gouvernement et obligé de fuir, en direction du Henan (河南), où il changea une nouvelle fois de nom.

À Ba Zhou (霸州), dans le Hebei (河北), lors d’une foire, il surprit une brute locale en train de malmener un marchand avec sa bande. La police, corrompue, n’agissant pas, il intervint une nouvelle fois et tua neuf d’entre eux.

Arrêté et jeté en prison, il fut condamné à mort. Le soir même, il fit exploser les chaînes qui le retenaient et s’évada purement et simplement. C’est toute la province, cette fois-ci, qui fut à ses trousses (une province est approximativement grande comme une fois la France, imaginez-vous). Son portrait fut diffusé partout. Il retourna dans le Henan (河南), à Chen Jia Gou (陈家沟, berceau natal du Taiji Quan du style Chen : 陳氏太極拳), chez son beau-frère Dong Yuo-Huo.

Quelques mois plus tard, il fut présenté par un des amis de son beau-frère au palais du « quatrième prince héritier », où il devint eunuque.

Les Taijian (太監), ou eunuques, sont des hommes émasculés qui deviennent serviteurs au sein du palais, et il est ici nécessaire de préciser que toute personne devenant eunuque ou prêtre bouddhiste ou taoïste à l’époque voyait ses peines de prison ou ses poursuites pénales en cours totalement annulées.

Au cours de la dynastie Qing, cinq catégories d’eunuques existaient : responsable général, responsable de sélection, secrétaire, messager, et enfin serviteur pour les tâches ménagères. Dong intégra cette dernière catégorie… (À noter que d’autres sources précisent que, par la suite, il finit inspecteur des impôts !)

Muté plus tard au palais du cinquième héritier (Xiao Wang = Jeune empereur), Dong y rencontra son premier élève, Quan Kai Ting.

Quan était son voisin et ressentait chez Dong une extraordinaire capacité. Par curiosité, il se mit à l’observer en secret. Un jour, en l’épiant à travers un trou qu’il avait creusé, il vit Dong en train de pratiquer le Qi gong. Il lui posa immédiatement des questions, mais celui-ci nia connaître quoi que ce soit en arts martiaux.

Le soir même, alors que Dong apportait le plateau de potage et de mets au prince, Quan s’empara d’un sabre et l’attaqua par-derrière. L’esquive fut immédiate et, en se retournant, Dong lui asséna un coup de pied.

Alors que Quan fut éjecté, le plateau n’avait pas bougé. Celui-ci se mit alors à genoux et l’implora de le prendre pour disciple. Dong refusa tout net.

Quan resta alors assis devant la chambre du maître toute la nuit, se prosternant la tête contre le sol. Dong finit par accepter devant sa détermination. Le portrait dessiné que tous possèdent aujourd’hui fut réalisé par Quan.

Un tournant crucial dans la vie de Dong se produisit le jour où le jeune empereur donna un grand banquet pour montrer le haut niveau en arts martiaux de son garde du corps personnel. Il y invita ce jour-là beaucoup de monde, et après le dîner eut lieu la démonstration, à laquelle même les serviteurs purent assister.

L’on ordonna que le thé soit servi, mais l’accès à la grande salle était bloqué par le nombre de spectateurs. Dong décida alors de passer par l’arrière-salle en sautant le mur. La femme de l’empereur le surprit et on lui demanda des explications. Il en vint à décrire les circonstances qui l’avaient conduit ici. Comme le prince affectionnait particulièrement les arts martiaux, on lui demanda de faire une petite démonstration.

Il prit la décision de se montrer à son plus haut niveau de pratique et à son meilleur jour. Sa démonstration dérouta tout le monde et en étonna plus d’un. Le jeune empereur demanda alors à Dong d’essayer de vaincre Sha Wei Wei, son garde du corps personnel, en combat.

Dong accepta et ne laissa aucune chance à celui-ci. Le Xiao Wang fut très enthousiasmé et le nomma chef des eunuques, à la place de Sha. C’est à partir de ce moment-là que sa notoriété explosa et que beaucoup d’experts vinrent le défier en combat, dont il ressortit toujours victorieux. Il finit par devenir célèbre dans la capitale et commença à recevoir quelques élèves, quoiqu’en petit nombre.

Grâce aux enseignements et aux efforts de Dong et de ses élèves, le Bagua Zhang (八卦掌) devint rapidement célèbre, non seulement auprès de hauts dignitaires, mais également auprès des simples citoyens.

Dong n’enseignait jamais directement le Bagua Zhang, mais commençait par le Luo Han Quan (罗汉拳, une boxe du Shaolin). D’autres biographies rapportent qu’il ne prenait que des maîtres déjà accomplis dans un autre système d’arts martiaux chinois.

En dehors de ses élèves qui étaient entrés « dans la chambre du maître » (disciples de la Porte interne), les autres élèves étaient formés par les plus anciens.

C’est en 1874, au cours de l’année, que Dong demanda à quitter le palais royal, étant donné son âge avancé. L’on prétend aussi que ce fut à cause de ses fréquentations et des plaintes reçues que le Xiao Wang le licencia : de nombreuses personnes souhaitaient en effet le rencontrer et, parmi elles, certaines fort peu recommandables.

Il décida alors de vivre chez son gendre Shi Ji-Dong, qui avait épousé sa fille adoptive, celle qu’il avait sauvée en tuant le maire autrefois. C’est ainsi qu’il commença à recevoir beaucoup d’élèves.

Dong, âgé, se bornait à corriger les élèves et laissait le soin d’enseigner à ses plus anciens disciples, notamment Cheng Ting-Hua (程廷華).

Dong Haichuan décéda le 15 décembre 1882 à l’âge de 85 ans, de mort naturelle. Cependant, dans son ouvrage L’histoire secrète de Dong Haichuan, Li Zi Ming (李子鳴) relate qu’un jour, sa fille adoptive tomba malade. Dong, s’inquiétant de sa santé, alla consulter le pharmacien. En attendant sa préparation, il s’assit sur la banquette et une femme vint faire de même à côté de lui. Par inadvertance, celle-ci s’assit sur la cordelette avec laquelle Dong attachait sa natte.

Le vieux maître fut d’abord furieux, puis progressivement s’abattit et sombra dans la déprime. Les eunuques étaient très superstitieux et il pensait que cet acte allait lui attirer quelque malheur. Et c’est en effet ce qui se produisit : il commença, depuis ce jour, à soupirer sans fin et rien ne put l’apaiser. Il tomba par la suite malade et quitta le monde. (Certaines personnes racontent qu’il est mort chez la mère de Yin Fu, dans la pauvreté…)

Li Zi Ming (李子鳴)

PARMI LES ÉLÈVES PRINCIPAUX DE MAÎTRE DONG, L’ON RETROUVE :

Cheng Ting Hua (程廷華)

Yin Fu (尹福)

Song Shi Rong (宋世榮)

Liu Feng Chun (劉鳳春)

Ma Wei Qi (馬維棋)

Liu De Kuan (刘德宽)

Zhang Zhao Dong (张占魁)

Liang Zheng Pu (梁振蒲)


VOICI COMMENT EST DÉCRITE LA PRATIQUE DE DONG HAI CHUAN

« Fondée sur les déplacements circulaires, dits “marche en cercle” (走圈 : Zou Quan) ou effectués dans les huit directions (八方步 : Ba Fang Bu), sa technique se concentre sur les manœuvres de paumes, notamment le “changement simple de paume” (单换掌 : Dan Huan Zhang) et le “changement double de la paume” (双换掌 : Shuang Huan Zhang).Un enchaînement de huit séries de mouvements exécutés pendant la “marche en cercle”, les “8 paumes anciennes” (老八掌 : Lao Ba Zhang), formalisait l’essentiel de cet enseignement. Par la suite, certains de ses nombreux disciples (on connaît les noms de 56 d’entre eux) enrichirent ce corpus initial de techniques puisées à d’autres sources : Xing Yiquan (形意拳) pour les coups de poing, Tantui (彈腿) et Chuo Jiao (戳脚) pour les coups de pied, Shuai Jiao (摔跤) pour les projections, etc. »

L’on raconte qu’un grand maître de Xing Yiquan (形意拳) du nom de Guo Yun Shen (郭雲深 : 1822-1902) combattit Dong Hai Chuan pendant 3 jours et 3 nuits, sans succès décisif d’aucun côté… La conséquence de ce match fut que les pratiquants des deux arts se respectèrent profondément, et même que, certaines fois, ils échangèrent leurs élèves pour que ceux-ci approfondissent leurs arts respectifs.

Guo Yun Shen (郭雲深 : 1822-1902), assis à droite sur la photo.

Dans une version différente de cette histoire, désirant combattre Dong Hai Chuan, Guo Yun Shen alla d’abord rendre visite à Cheng Ting Hua, un autre natif de la province du Hebei. Le disciple de Dong l’invita à dîner, et Guo souhaita lui démontrer ses « poings divins dévastateurs ». Cheng pria Guo de repenser à sa demande de vouloir défier son maître, car il n’était pas un homme ordinaire.

Guo tenta de démontrer la vitesse de sa main, mais la trouva épinglée à la table par les baguettes de Cheng. Furieux, il se dirigea vers le jardin et le défia de venir goûter à la puissance de son poing broyeur. Alors que Cheng ouvrait la porte, Guo fit exploser sa colère. Cheng se retrouva, en un clin d’œil, derrière lui. Guo se retourna et, de nouveau, le frappa avec un poing écrasant. Cheng tourna sans effort derrière lui et rentra calmement dans sa maison. Il l’invita de nouveau à entrer et finit de dîner avec lui.

Sa rage passée, Guo obéit. Alors qu’ils finissaient de dîner, Cheng expliqua qu’il ne voulait pas vraiment se battre contre le célèbre « inébranlable », mais que, s’il pouvait éviter deux coups de poing écrasants, peut-être ne devrait-il pas se risquer à combattre Dong Hai Chuan pour l’ajouter à ses trophées de combat. C’est uniquement parce qu’ils étaient tous deux originaires de la province du Hebei qu’il ne voulait voir la réputation de personne ternie. Maître Guo le remercia, repensa à la proposition de Cheng et rentra dans le Hebei.

Guo Yun Shen (郭雲深 : 1822-1902)

Aujourd’hui, parmi les nombreuses ramifications de cet art martial, on distingue principalement les styles issus de trois disciples majeurs du maître :

Cheng Ting Hua (1848-1900)  Yin Fu (1841-1909)  Zhang Zhao Dong (1859-1940)

Toutefois, il existe bien plus de courants et de variantes, tels que le Yin Yang Ba Pan Zhang (陰陽八盤掌), le Youshen Bagua Zhang (游身八卦掌, « corps mouvant »), le Liaoning Bagua Zhang (辽宁八卦掌) de Zhong Wei Yi, le Bagua Zhang de la famille Tian, le Wudang Zhang, etc.

Les armes spécifiques qui complètent la pratique du Bagua Zhang sont :

les « crochets Ziwu des canards mandarins » (子午鸳鸯钺 : Ziwu Yuanyang Yue)

les « pinceaux du jugement » (判官笔 : Panguan Bi)

le sabre long d’1m40 (八卦刀 : Bagua Dao)

les « pointes en griffes de coq » (八卦公雞刀 : Ji Zhua Dao)

les épées-faucilles (钩镰剑 : Goulian Jian)

les « roues vent et feu » (風火輪 : Fenghuo Lun)

l’épée longue d’1m40 (八卦劍 : Bagua Jian)

la lance double (八卦雙頭槍 : Bāguà shuāngtóu qiāng), etc.

Son habileté avec une seule technique, le Beng Quan (崩拳, littéralement « effondrement »), fut légendaire, et l’on disait de lui qu’« avec son Beng Quan et un demi-pas, il renversait la terre entière » (半步崩拳打遍天下無敵手). Il était surnommé « l’inébranlable » (不動達).

Ps : ci-dessous les photos de sa tombe.

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