Roues de vent et de feu (風火輪)

    Les Roues de vent et de feu

     (風火輪 : FENG HUO LUN)

 

Les Roues de vent et de feu sont des armes de poing , utilisées en paire, associées à des arts martiaux chinois tels que le Bagua Zhang (八卦掌)  et le Tai-chi-chuan (太極拳)  Visuellement, elles ressemblent aux chakrams (Le chakram est une arme qui était utilisée en Inde ; c’est un anneau plat avec un côté tranchant, d’un diamètre de 5 à 12 pouces. Le mot vient du sanskrit et signifie rond, cercle ou roue), mais  contrairement aux chakrams, elles ne se lancent pas .

Chakrams

Chaque roue est un anneau métallique plat d’environ 38 cm (environ 15 pouces) de diamètre. Un quart de segment a une poignée rembourrée avec une protection transversale; les trois autres segments ont des lames en forme de flammes saillantes. Avec une roue dans chaque main, le pratiquant peut couper, poignarder, parer ou désarmer un adversaire.

Dans l’histoire mythologique Feng Shen Yan Yi  (封神演義 :est un roman historique et fantastique de la dynastie Ming 明朝 : fin XVIe, début XVIIe) attribué à Xu Zhonglin ou Lu Xixing, relatant la lutte entre le dernier roi des Shang () et le fondateur de la dynastie Zhou (周朝). Les deux partis sont aidés par de nombreux personnages doués de pouvoirs extraordinaires qui seront divinisés après leur mort, d’où le titre de l’ouvrage, l’Immortel Taiyi donna à Nezha (哪吒 : Nezha est le troisième fils et l’assistant de Li Jing (李靖 : lǐjìng), général de la dynastie Tang  (唐朝) déifié et chef de l’armée céleste chargée de mettre à la raison les esprits malfaisants qui contrecarrent les volontés divines et tourmentent les hommes ; Nezha commande lui-même une section de l’armée. Personnalité jeune et rebelle, il était l’un des rares dieux à conserver une certaine faveur officielle en tant que figure culturelle populaire en Chine durant les années 1960 et 70)  les roues de feu et de vent . Celles-ci étaient posées sur des incantations pour servir de véhicule magique.

Nezha (哪吒)

NB : Voici le lien de nôtre page YouTube sur une vidéo montrant une forme des “ Roues du feu et du Vent “ ( 風火輪八卦掌 ). N’hésitez pas à vous abonnez à nôtre page !!!.

 

 

 

Mah Jong (麻雀)

Découvrez-en plus sur l’histoire du Mah-Jong

Associant tactique, stratégie, calcul et psychologie, ainsi qu’une part plus ou moins importante de chance selon la règle jouée, le mah-jong est un jeu d’argent très populaire en Asie orientale et dans la plupart des communautés chinoises et japonaises du monde.

Le thème du jeu s’apparente au rami par certains aspects et à certaines variétés de poker par d’autres. Toutefois, le mah-jong est beaucoup plus riche dans les possibilités qu’il offre par rapport à ces deux familles de jeux : chaque joueur, à son tour, prend une tuile, l’incorpore à sa main puis choisit une tuile à défausser. Identique dans presque toutes les règles pratiquées, le but du jeu est de rassembler des tuiles identiques ou consécutives par groupes de trois, ainsi qu’une paire.

La composition et le déroulement du jeu varient peu, mais les règles, transmises principalement à l’oral, changent fortement d’une ville, d’une région et d’un pays à l’autre en Asie. En Occident, sa pratique a connu des modes, mais est restée privée jusqu’au début du XXIᵉ siècle. En parallèle du jeu d’argent, une pratique de compétition s’est développée, d’abord au Japon, puis plus récemment en Chine et en Europe, avec des règles standardisées.

Jeu de mah-jong : 144 tuiles, 4 tuiles blanches (de rechange), 3 dés, 4 jetons pour les 4 Vents, jetons pour compter les points.


NOM ET ÉTYMOLOGIE

Le nom original, écrit 麻雀 (ou 麻将, májiàng) et prononcé máquè en mandarin, signifie « moineau », allusion au bruit des tuiles qui s’entrechoquent lors de leur mélange. Cette écriture est toujours utilisée en japonais, où elle se prononce majan, ainsi que dans les langues du sud de la Chine (minnan, cantonais).

Le nom Mah-Jongg a été donné par l’Américain Joseph Park Babcock, qui souhaitait vendre le jeu aux États-Unis sous une marque déposée à consonance chinoise. Ce nom s’est ensuite imposé en Asie orientale, notamment en Chine, où il est écrit 麻將 (májiàng en mandarin).

En français, l’orthographe communément acceptée est « mah-jong », mais d’autres formes existent, issues pour la plupart de l’anglais :
Mah-jongg (marque commerciale américaine), majong (rectifications orthographiques du français en 1990), mahjong (orthographe officielle anglaise), Mah Jong, Mah-Jong, etc.


HISTOIRE ET ORIGINE

Les historiens s’accordent à dire que les jeux de cartes et de dominos (des dés allongés) ont été inventés par les Chinois. Au fil des siècles, les Chinois ont joué à toute sorte de jeux de cartes et de dominos, notamment aux cartes monétaires (à l’origine : des billets de banque), aux cartes d’échecs (xiangqi) et aux cartes-dominos.

Il a été démontré que le mah-jong est la forme aboutie de plusieurs jeux ou variantes utilisant les cartes monétaires, mais ayant progressivement pris l’aspect d’un jeu de dominos en os ou en bambou. Ces cartes monétaires (guan pai) faisaient déjà apparaître trois séries de quatre cartes identiques (sapèques, ligatures et myriades) correspondant aux cercles, bambous et caractères, auxquels s’ajoutaient les honneurs supérieurs ou dragons. Vinrent ensuite les vents, ainsi que les fleurs et saisons dans certaines variantes.

Si les plus vieux jeux retrouvés (et les premières mentions écrites) datent de 1875 et sont conservés aux États-Unis, il est difficile de déterminer où et par qui le mah-jong a été mis en forme. Plusieurs hypothèses existent :
— création vers 1860 pendant la rébellion Taiping par des officiers rebelles (peu probable) ;
— invention par un notable de Shanghai dans les années 1870 ;
— ou encore par deux frères de Ningbo.

Il semble également que le mah-jong ait été pratiqué au début du XXᵉ siècle sous deux formes parallèles :

  • un jeu de cartes, moins coûteux ;

  • un jeu de tuiles, plus luxueux.


EXPANSION ET DIVERSIFICATION

C’est en 1895 que les Occidentaux découvrent le mah-jong. Il commence à se répandre aux États-Unis et en Europe dans les années 1920, sous l’impulsion de J. P. Babcock. Les règles sont traduites et adaptées, et le jeu apparaît sous des noms très variés :
Mah-Jongg, Pung-Chow, Game of Thousand Intelligences, etc.

Très à la mode vers 1930, le mah-jong continue d’être joué en Occident, mais généralement dans un cadre privé, avec les règles écrites à cette période, sans évolution majeure.

Contrairement aux Chinois, les amateurs occidentaux ne jouaient pas pour de l’argent et ont également développé des variantes mettant l’accent sur la réalisation de figures rares ou mains poétiques, comme :

  • « Cueillir les fleurs du prunier sur le mur »,

  • « Pêcher la lune au fond du puits »,

  • « Les treize lanternes merveilleuses »,
    etc.

Voici quelques exemples :

• Les Misérables

La Main de paires: 500 points

 

 

 

7 paires quelconques

• Les Ruisseaux

                                                                Grandes Suites de 1 à 7 ou de 2 à 8.

La Main Chinoise: 700 points

 

 

1 suite de 2 à 8, 1 tuile formant la paire,1 pung de 1 et de 9

Le Joueur Maladroit: 700 points

 

 

1 suite de 1 à 7, les 4 vents, 1 pung de dragons

La Main Pleine de neuf pièces: 700 points

 

 

1 suite de 2 à 8, 1 tuile formant la paire avec une des tuiles de la suite, Les trois 1, les trois 9

Les Sept Lanternes du Palais: 500 points

1 suite de 1 à 7, 1 tuile formant la paire, 1 pung de dragons, 1 pung de vent du joueur

Le Jardin de Gretos: 1100 points

1 suite de 1 à 7, les 3 dragons, les 4 vents

• Les Serpents

Grandes suites de 1 à 9

Le Petit Serpent: 1000 points

1 suite de 1 à 9, les 4 vents, 1 honneur quelconque

Les Grands Frères: 1200 points

1 suite de 1 à 9,1 pung d’honneur, 1 paire de vent du joueur §

La Main de Diamant (grand serpent): 1400 points

 

 

1 suite de 1 à 9 cercles, 1 pung de dragons blancs, 1 paire d’honneurs

La Main de Rubis (grand serpent): 1400 points

1 suite de 1 à 9 caractères, 1 pung de dragons rouges, 1 paire d’honneurs

La Main d’Émeraude (grand serpent): 1400 points

1 suite de 1 à 9 bambous, 1 pung de dragons verts, 1 paire d’honneurs

• Les SerpeNtins

Grande suite de 1 à 9 alternée dans les 3 séries. On entend par suite alternée une suite qui utilise une succession toujours dans le même ordre des trois séries.
Par exemple, ceci convient :
 
 
Mais pas ceci :

Le Serpentin des Quatre Vents: 1400 points

1 suite alternée des 3 séries, les 4 vents,1 honneur quelconque

Le Serpentin Royal: 1500 points

1 suite alternée des 3 séries, les 3 dragons, 1 paire de vent du joueur

• Les Venteux

Les 4 vents + un 5ème vent quelconque.

Les chow Venteux: 500 points

1 chow ou suite de chaque série, les 4 vents, 1 cinquième vent quelconque

Les pung Venteux: 800 points

1 pung ou brelan de chaque série, les 4 vents, 1 cinquième vent quelconque

Le Triangle Venteux: 1400 points

3 pung identiques en valeur, les 4 vents, 1 cinquième vent quelconque

Les paires Venteuses: 1000 points

1 paire de chaque vent,1 paire de chaque série

Autres Venteux

D’autes Grands Jeux peuvent être classés dans les Venteux et sont présents dans d’autre catégories: le Joueur Maladroit, le Petit Serpent, le Jardin de Gretos, le Serpentin des Quatre Vents, les Treize Lanternes Merveilleuses, le Souffle du Dragon

• Les Royaux

Une combinaison et le dragon associé dans chaque série.

Le chow Royal: 600 points

3 chow de séries différentes, les 3 dragons, 1 paire de vent du joueur

Le pung Royal: 1800 points

3 pung identiques en valeur, les 3 dragons, 1 paire de vent du joueur

Autres Royaux

D’autres Grands Jeux pourraient être classés dans les Royaux, vous les retrouverez dans d’autres catégories: le Jardin de Gretos, le Serpentin Royal, les Treize Lanternes Merveilleuses

• Les Shozum

Paire ou pung du dragon associé à chaque série. (cercles / dragon blanc ; bambous / dragon vert ; caractères / dragon rouge)

La Main de Jade (main précieuse): 1300 points

3 pung de bambous; 1 pung de dragons verts, 1 paire de bambous

La Main de Corail (main précieuse): 1300 points

 

 

3 pung de caractères, 1 pung de dragons rouges, 1 paire de caractères

La Main d’Opaline (main précieuse): 1300 points

 

 

3 pung de cercles, 1 pung de dragons blancs, 1 paire de cercles

Les paires de Shozum (vertes, rouges, blanches): 1300 points

 

6 paires différentes de la même série, 1 paire du dragon associé (Blancs / Cercles, Verts / Bambous, Rouges / Caractères)

Autres Shozum

D’autres Grands Jeux pourraient être classés dans les Shozum, vous les retrouverez dans les Grands Serpents: Main de Diamant, Main d’Émeraude, Main de Rubis.

• Les 1 et les 9
Grands Jeux à base de 1 et de 9, ils sont classés dans d’autres catégories: la Main Chinoise, la Main Pleine de Neuf Pièces, les Treize Lanternes Merveilleuses.

• Les Célestes

Grands Jeux entièrement composés d’honneurs (vents, dragons, 1 et 9).

Les Treize Lanternes Merveilleuses: 1600 points

tous les honneurs (1 et 9 compris), 1 treizième honneur quelconque

Les 7 Muses du Poète Chinois: 1700 points

7 paires de vents, dragons, 1 ou 9

Les Quatre Bonheurs Domestiques: 2000 points

1 pung de chaque vent, 1 paire quelconque

Le Triangle Éternel: 2500 points

1 paire de chaque honneur

La Tempête: 3000 points

2 pung de dragons, 1 paire de chaque vent

Le Souffle du Dragon: 4000 points

 

 

1 pung de chaque dragon, les 4 vents, 1 cinquième vent quelconque

• Les indéterminés

Pas à proprement parler des « Grands Jeux », mais primes récompensant des conditions exceptionnelles de réussite du Mahjong.
  • La Bénédiction Terrestre: 800 points

Faire Mahjong avec le premier écart, ou Mahjong servi pour le Vent Dominant.

  • Cueillir la Fleur de Prunier sur le toit: +100 points

Faire Mahjong avec le 5 Cercles pris sur le Mur. Bonus de 100 points

  • Pêcher la Lune au fond du Puits: x2

Faire Mahjong avec le dernier écart ou la dernière tuile du Mur. Bonus x2

En Asie orientale, le mah-jong se répand avec la diaspora chinoise et les échanges commerciaux, et connaît un développement très rapide dans le Japon d’après 1945. La pratique du jeu s’organise, se professionnalise et se standardise pour aboutir, dans les années 1960, aux règles japonaises modernes connues sous le nom de Riichi. Dans les communautés chinoises, la transmission orale des règles engendre une très grande diversité de pratiques d’un bout à l’autre du monde chinois. La tendance générale est à la simplification du jeu et du comptage des points, comme à Hong Kong, toujours en contact avec l’Occident, ainsi qu’à la multiplication des mains spéciales.

En Chine continentale, le mah-jong est rendu illégal pendant la Révolution culturelle, et la prohibition n’est levée qu’à partir de 1985. En 1996, face à la recrudescence du jeu d’argent illégal, le gouvernement chinois décide de développer et de promouvoir une pratique « olympique » et « saine », en élevant le mah-jong au rang de sport et en créant une règle de compétition (gubiao majiàng, ou règle chinoise officielle — CO — ou Mahjong Competition Rule), dont une première édition est publiée en 1998.


INSTITUTIONNALISATION ET COMPÉTITION

Avec la publication de règles standardisées, la pratique du mah-jong sort progressivement de la sphère privée et des salles de jeu. En 2002, la Japan Mahjong Organization organise le premier championnat du monde de mah-jong, utilisant la règle officielle chinoise.

En Europe, cette même règle chinoise officielle s’impose progressivement parmi les joueurs déjà regroupés en associations, jusqu’à devenir le standard européen à partir de 2005.

La création de la World Mahjong Organization (WMO) et la publication du Green Book, en octobre 2006, achèvent de standardiser la pratique du mah-jong de compétition en Europe et dans le monde.

La Chine accueille ensuite le premier championnat du monde homologué en 2007.

2015 World Series of Mahjong Grand Final

Généralités

Le mah-jong se joue à quatre joueurs avec un nombre de tuiles variable, généralement 136 ou 144. Cette section décrit le matériel, le but et le déroulement du jeu, sous une forme très générale.

Matériel

Un jeu de mah-jong se compose de 144 tuiles, de dés, et quelquefois de jetons pour compter les points ou indiquer des phases de jeu.

Tuiles

Un jeu de mah-jong comprend généralement 144 tuiles, plus d’éventuelles tuiles de remplacement ou pour certaines variantes. 136 tuiles se retrouvent dans tous les jeux depuis le début du xxe siècle à raison de 4 exemplaires de 34 types de tuiles. À l’origine, les tuiles étaient faites en bambou avec le plus souvent une face en os de bœuf ou, dans les jeux luxueux, en ivoire. La plupart des tuiles sont maintenant faites en matière plastique.

Tuiles numérales

Les tuiles numérales, dites aussi tuiles-chiffres, sont numérotées de 1 à 9 dans trois familles :

  • les Cercles : le nombre de figures indique le numéro de tuile
  • les Bambous : le nombre de figures indique le numéro de tuile; l’As (tuile no 1) de Bambou est représenté par un « oiseau de riz » (variété de grue) ou un moineau dans les jeux chinois habituels, par un paon dans les jeux japonais
  • les Caractères : tels des billets de banque, le caractère du dessus désigne un chiffre chinois de 1 à 9, souvent traduit dans les jeux vendus en Occident, alors que le caractère du bas est le multiplicateur par 10 000
Chaque tuile est en 4 exemplaires. Il y a 36 tuiles par famille, et 108 tuiles numérales au total. Ces tuiles peuvent être combinées si elles sont identiques ou consécutives. Les tuiles 1 et 9 sont appelées Extrémités ou Terminales ; les tuiles de 2 à 8 sont qualifiées d’ordinaires.

Honneurs

Les Honneurs, ou tuiles-lettres, sont de sept types qui peuvent être regroupées en deux familles :

  • les Vents ou Honneurs simples, qui représentent les quatre points cardinaux en chinois : Est, Sud, Ouest et Nord :
  • les Dragons ou Honneurs supérieurs, appelés Dragon rouge, Dragon vert et Dragon blanc en raison de la couleur de leur signe, ou de l’absence de signe (couleur blanche souvent signifiée par un carré blanc orné de bleu) :
Chaque tuile est en 4 exemplaires. Il y a 28 Honneurs au total. Les Honneurs peuvent être combinés uniquement s’ils sont identiques.

Tuiles supplémentaires

Un jeu de mah-jong contient généralement des tuiles supplémentaires. Les plus courantes, trouvées dans presque tous les jeux, sont les Honneurs suprêmes, au nombre de 8 : 4 Fleurs et 4 Saisons numérotées de 1 à 4.

Dans la plupart des jeux, des tuiles de rechange vierges, en général 4, sont livrées dans la boîte. Certains jeux contiennent 4 jokers ou plus. Les jeux japonais ne contiennent que quatre Fleurs et quatre duplicata des tuiles de 5 Cercles (2), Bambous (1) et Caractères (1), qui ont la particularité d’être peints en rouge vif.

Par commodité le terme Fleur est communément utilisé pour parler des Honneurs suprêmes qu’il s’agisse réellement d’une Fleur ou bien d’une Saison. Dans la suite de l’article Fleur sera donc utilisé comme nom générique pour les Honneurs suprêmes.

Matériel complémentaire

Un jeu de mah-jong comprend obligatoirement des dés, au nombre de deux à six selon les règles pour lesquelles ce jeu est destiné. La plupart des boîtes contiennent aussi un marqueur de Vent dominant, appelé tion. Ces deux accessoires sont nécessaires au jeu dans toutes les règles.

Beaucoup de jeux sont livrés avec des jetons pour marquer les points, soit sous forme de jetons de jeu d’argent (sans valeur faciale), soit sous forme de bâtonnets sur lesquels la disposition des points rouges et noirs indique la valeur correspondante en points.

En Occident, de nombreux jeux à tuiles fines ont été fabriqués, alors que les tuiles asiatiques sont épaisses. L’utilisation de réglettes s’est répandue pour tenir les tuiles fines, aligner les tuiles et améliorer le confort de vue.

Le mah-jong peut se jouer sur n’importe quelle table qui soit assez vaste pour contenir l’intégralité de l’espace de jeu, dont chaque diagonale doit faire au moins 24 largeurs de tuile et l’aire au moins 600 fois la surface d’une tuile couchée. La présence de rebords permet un mélange des tuiles plus rapide. Pour lutter contre la triche les Japonais puis les Chinois ont généralisé l’usage de tables automatiques dans les parties officielles et les maisons de jeu, qui mélangent les tuiles, construisent les murs et lancent les dés automatiquement.

Déroulement de la partie

Article détaillé : Règles du Mah-jong.

Une partie comporte plusieurs manches. De préférence, on jouera un nombre de manches multiple de 4.

Les 144 tuiles sont retournées face cachée puis mélangées. Chaque joueur réalise alors une ligne de 18 tuiles et haute de 2 tuiles. Ces « murs » sont ensuite regroupés en carré de façon à former la muraille.

Chaque joueur pioche dans la muraille 13 tuiles qui formeront sa main de départ. Le but du jeu est d’être le premier joueur à former une combinaison de 14 tuiles appelée Mah-jong. Tour à tour, les joueurs piochent une 14e tuile dans la muraille et, si la main formée n’est pas un Mah-jong, jettent une tuile de leur choix. Selon certaines conditions, il est possible de récupérer la tuile qui vient d’être jetée afin de former une combinaison au lieu de piocher une tuile dans la muraille. Dans ce cas là, les tuiles de la combinaison formée sont exposées devant le joueur.

Il est plus facile de réaliser une combinaison exposée puisqu’elle n’est pas due au hasard, en contrepartie cette combinaison ne peut plus être modifiée et l’on dévoile une partie de son jeu à ses adversaires. De plus, les combinaisons exposées diminuent généralement la valeur du jeu. Le Mah-jong est donc un judicieux mélange de hasard et de tactique.

Pour faire « mah-jong », il faut posséder quatre combinaisons de 3 tuiles et une paire (soit 14 tuiles). Ces combinaisons peuvent être de 3 types : Chow, Pung ou Kong.

Chow

Un Chow est un groupe de 3 tuiles de la même famille (Cercles, Caractères ou Bambous), dont les valeurs se suivent. Il n’existe pas de Chow de Vents ou de Dragons.

Pung

Un Pung est un groupe de 3 tuiles rigoureusement identiques, l’équivalent du Brelan au Poker.

Kong

Un Kong est un groupe de 4 tuiles rigoureusement identiques, l’équivalent du Carré au Poker. Sachant que, hormis les fleurs, toutes les tuiles sont en 4 exemplaires, il n’est pas possible de posséder plus de 4 tuiles identiques. Le Kong compte pour 3 tuiles. Ceci signifie que lorsqu’un joueur possède un Kong, il doit reprendre une tuile supplémentaire pour compenser la 4e du Kong qui ne compte pas comme telle dans le décompte des tuiles (Un Mah-jong avec un Kong comportera donc 15 tuiles au lieu de 14).

Exemple :
4 combinaisons Paire
Chow de cercle Pung de caractère Kong de vent Chow de bambous Paire de 8 de cercle
MJt1.pngMJt2.pngMJt3.png MJw1.pngMJw1.pngMJw1.png MJf1.pngMJf1.pngMJf1.pngMJf1.png MJs3.pngMJs4.pngMJs5.png MJt8.pngMJt8.png
Fin de la partie

Une fois qu’un joueur déclare Mah-jong, il l’expose devant les autres joueurs et évalue sa main. La valeur de la main dépend de la règle utilisée. Si le Mah-jong est jugé valide, la manche est terminée et l’on décompte le score de chaque joueur. Les tuiles sont à nouveau mélangées et une nouvelle muraille est montée. Le gagnant est celui qui aura le plus gros score une fois toutes les manches de la partie effectuées.

Variantes

Un jeu de patience utilisant les tuiles du mahjong a été popularisé sous le nom de Shanghaï (comme la ville chinoise) par les jeux vidéo. Il consiste à construire une pyramide de tuiles que l’on désassemble en formant des paires (exemple 5 bambou avec 5 bambou). La victoire ne s’obtenant qu’une fois la pyramide entièrement démontée.

Le mahjong a également dérivé en un jeu de cartes nommé Mhing qui reprend le même principe.

Mah-jong et l’informatique

Comme la plupart des jeux, le mah-jong fait aussi l’objet d’adaptations informatiques. Une des plus connues est Hong Kong Mahjong de la société américaine Nine Dragon Software. Ce programme pour Windows simule des joueurs chinois ou occidentaux de niveaux variables. De nombreux paramètres permettent de personnaliser les tuiles et certains aspects du règlement (pénalités par exemple).

La version solitaire (Shanghai), quant à elle, fait l’objet de nombreuses adaptations disponibles en logiciel gratuit ou en flash sur certains sites de jeux en ligne.

Mah-jong et Internet

Tout comme de nombreux jeux en ligne, il existe des sites spécialisés permettant de jouer au Mah-jong en ligne contre des joueurs humains de tout niveau et de tout pays. Le plus populaire d’entre eux est Mahjong Time. Plusieurs règles y sont en vigueur et des tournois y sont régulièrement organisés.

Sur Internet, la plupart des jeux de Mahjong que l’on peut trouver, et notamment pour jouer seul, sont des mahjong dits « solitaire ». C’est le type de jeu de Mahjong que l’on retrouve dans ceux installés avec le système d’exploitation Windows. Il consiste dans ce cas à éliminer le maximum de tuiles possibles sur le plateau, en un temps généralement limité. L’intérêt de ces jeux qui sont pour la plupart du temps au format flash, est qu’ils ne nécessitent aucune installation (si ce n’est d’avoir sur son navigateur ).

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Canard mandarin (鸳鸯)

le canard mandarin

Le canard mandarin (Aix galericulata) est une espèce de canard appartenant à la famille des anatidés, originaire d’Asie du Nord-Est. Il peut cependant être observé à l’état sauvage en Europe, où quelques individus échappés de captivité se sont acclimatés et se reproduisent aujourd’hui régulièrement.

APPARENCE

Reconnaissable entre tous, le mâle se distingue par la forme et la couleur si particulières de ses ailes. Il perd ce plumage resplendissant après la période de reproduction (vers la fin du printemps) pour adopter une apparence plus proche de celle de la femelle, au point qu’il peut être difficile de les différencier.
Cet oiseau mesure entre 41 et 49 centimètres de longueur pour une envergure allant de 65 à 75 centimètres. Le mâle pèse environ 630 grammes et la femelle près de 570 grammes.

ALIMENTATION

L’alimentation du canard mandarin varie selon les saisons. En automne et en hiver, il consomme surtout des glands et des graines. Au printemps, il se nourrit principalement d’insectes, d’escargots, de poissons et de plantes aquatiques. En été, il privilégie les vers, les petits poissons, les grenouilles, les mollusques et les petits serpents.

COMPORTEMENT ET REPRODUCTION

Le canard mandarin est un symbole de fidélité en Asie (il est parfois offert en cadeau à un couple de jeunes mariés en Chine), car il vit en couple toute sa vie durant. La femelle pond de six à douze œufs par an, qu’elle couve pendant environ 28 jours, entre avril et juillet.

RÉPARTITION

Cette espèce vit dans l’extrême est de la Sibérie, sur l’île de Sakhaline, dans le nord-est de la Chine, au Japon, à Taïwan et en Corée. Les populations continentales hivernent dans le sud de la Chine.
Des populations sont également présentes dans certaines régions d’Europe, comme en Grande-Bretagne ou dans la région de Berlin, probablement issues d’individus échappés de jardins zoologiques et ayant réussi à s’acclimater.
En France, le canard mandarin reste encore peu répandu à l’état sauvage. Cet oiseau a aussi été introduit aux États-Unis.

HABITAT

Le canard mandarin vit dans les régions forestières comprenant des plans d’eau.

POPULATION ET CONSERVATION

Bien que très répandu en Asie du Sud-Est, le canard mandarin est une espèce menacée en raison de la destruction de son habitat naturel, notamment la forêt.
En 1980, le Japon a commandé 3 000 couples de canards mandarins aux Pays-Bas pour repeupler les lacs de son territoire.

En France, le canard mandarin ne figure pas sur la liste des oiseaux protégés fixée par l’arrêté du 29 octobre 2009.

La variété blanche est considérée comme domestique.

En Chine, le canard mandarin est l’un des symboles les plus forts de l’amour et de la fidélité conjugale. Voici ce qu’il représente :


Symbole de fidélité éternelle en chine

Le canard mandarin est réputé pour former des couples soudés et durables, restant ensemble toute leur vie.
C’est pourquoi il incarne :

  • la fidélité

  • l’harmonie dans le couple

  • la loyauté

  • l’amour durable et heureux

On en offre souvent aux jeunes mariés, sous forme de figurines ou de motifs décoratifs, pour leur souhaiter un mariage stable et harmonieux.


Symbole de bonheur conjugal

dans le feng shui

Dans le feng shui, une paire de canards mandarins placée dans la chambre est censée :

  • renforcer l’harmonie du couple

  • attirer l’âme sœur chez une personne célibataire

  • protéger et stabiliser la relation

Ils sont considérés comme les animaux porte-bonheur de l’amour.


Symbole artistique et culturel

On les retrouve dans :

  • les peintures traditionnelles

  • les broderies

  • les poèmes d’amour

  • les décorations de mariage

Leur image évoque toujours la douceur, la paix et la passion sincère.

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