TSINGTAO UNE BIERE UNE HISTOIRE

TSINGTAO UNE BIERE PAS COMME LES AUTRES

La ville de Qingdao, située sur les rives de la mer Jaune au Nord-Est de la Chine, a été conquise en 1897 par la flotte allemande qui y a établi une base navale. En 1898, la ville fut cédée à l’Allemagne par les Mandchous pour 99 ans. À l’occasion de cette colonisation, les Allemands établirent, dès 1903, pour leurs besoins personnels, la brasserie de Qingdao (青岛啤酒廠 / 青島啤酒廠). Le 15 août 1903, la Deutsche Bank a levé un capital social de 400 000 dollars mexicains en argent, et les hommes d’affaires allemands et britanniques de la Hong Kong Anglo- Germanic Beer Company ont créé conjointement la Germanic Beer Company Tsingtao Co., Ltd. à Qingdao. La capacité de production annuelle est de 2 000 tonnes, produisant de la bière légère et de la bière brune. En conséquence, le prédécesseur de la brasserie Tsingtao est entré sur la scène de l’histoire et a ouvert le prélude au siècle de la brasserie Tsingtao. La brasserie Tsingtao est l’une des premières entreprises de production de bière. À l’époque de la République de Chine, « boire de la bière Tsingtao » était l’une des choses les plus modernes de l’époque.

Le 7 novembre 1914: la garnison allemande de Tsingtao, sur la côte chinoise, capitule devant l’armée japonaise. les Chinois la récupérèrent en 1922. La production fut par la suite reprise par les Chinois, après la Seconde Guerre mondiale. Cent ans après, l’unique bataille de la Première guerre mondiale en Asie orientale continue de nourrir la tenace animosité entre Pékin et Tokyo.

vieilles photos de la brasserie Tsingtao datée vers 1904

Loin des tranchées, le siège de Tsingtao (aujourd’hui Qingdao), bataille méconnue de la Grande guerre, n’a fait que quelques centaines de morts — peu par rapport au carnage en Europe.

Mais l’évènement témoigne de l’impuissance de la jeune République chinoise, née en 1911, devant les affrontements étrangers sur son sol.

Il aura d’importantes répercussions: l’Allemagne perdit un territoire stratégique de son empire au profit du Japon, qui conforta ainsi ses visées expansionnistes en Asie. La nouvelle donne contribuera puissamment au sursaut de la conscience nationale chinoise.

L’anniversaire du siège de Tsingtao intervient alors que le Premier ministre japonais Shinzo Abe est attendu à Pékin à l’occasion du forum annuel de l’Apec, réunissant les dirigeants de l’Asie-Pacifique.

« C’est une petite bataille, relativement oubliée, mais extrêmement emblématique de la manière dont des puissances étrangères s’arrachaient des territoires chinois sans se soucier de la Chine », a souligné l’historien britannique Jonathan Fenby, dans une récente conférence à Pékin.

Surtout, le siège de Tsingtao allait intensifier l’hostilité des relations entre Pékin et Tokyo, a-t-il indiqué.

– Villas, bière et base navale –

Lorsque la guerre éclate à l’été 1914, la Chine connait déjà une période de graves troubles après l’effondrement de la dynastie impériale Qing. Des parties du pays –ports ouverts et concessions– sont sous le contrôle de puissances occidentales.

Ayant rejoint tardivement les aventures coloniales, l’Allemagne avait obtenu en 1897 Tsingtao, port sur la mer Jaune dans l’est de la Chine, dont elle fera l’une de ses bases navales dans l’Asie-Pacifique (à côté de la Nouvelle-Guinée et des îles Samoa et Marshall).

Villas de pierres grises et bâtiments d’architecture germanique sur des collines plantées de pin dominent toujours la vieille ville de Qingdao –connue mondialement pour sa bière de marque « Tsingtao », autre héritage légué par les Allemands.

A la même époque, le Japon est une puissance en pleine modernisation, confortée par ses victoires militaires éclatantes sur la Russie tsariste et la Chine impériale.

Appelé à soutenir le Royaume-Uni, son allié, le Japon lance rapidement ses troupes, appuyées de navires britanniques, à l’attaque de Tsingtao.

Les hostilités débutent fin août, mais le siège ne commence que le 31 octobre: huit jours plus tard, les militaires allemands hissent le drapeau blanc, et les autorités japonaises s’installent dans la ville.

Un souvenir cuisant pour la Chine: « A l’époque, les Japonais étaient prêts à nous chercher querelle, tout comme Shinzo Abe » – l’actuel Premier ministre japonais, accusé par Pékin de glorifier le « passé militariste » de son pays -, s’indigne un vieil homme dans un parc de Qingdao.

Le transfert de pouvoir sera entériné en 1919 par le Traité de Versailles, qui, en donnant aux Japonais un contrôle élargi sur la péninsule du Shandong, où se trouve Qingdao, scandalisera la Chine et jettera dans la rue une jeunesse indignée.

– ‘Humiliation nationale’ –

L’occupation japonaise (1937-1945) renforça le sentiment d’humiliation en Chine, et ce lourd passif n’a cessé d’envenimer depuis les relations avec le Japon, accusé par Pékin de ne pas assumer « son passé d’agression ».

Noriyuki Nakama, homme d’affaires japonais en visite à Qingdao, pense qu’il faut remettre en contexte le siège de 1914: « Le Japon avait peur du colonialisme occidental, cela l’a poussé à vouloir accroître sa puissance et s’étendre (…) c’était sans doute difficilement évitable ».

Aujourd’hui, aucune rencontre formelle entre le Premier ministre nippon et le président chinois Xi Jinping n’est attendue à Pékin: la Chine « jouera son rôle pour recevoir tous ses hôtes » à l’Apec, mais le Japon « doit se confronter aux problèmes existants » et « faire preuve de sincérité », a insisté le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi.

Dans un parc de Qingdao, une inscription indique en grands caractères: « N’oubliez jamais l’humiliation nationale » — dans la ligne des slogans patriotiques et volontiers anti-nippons du Parti communiste.

« Tous les Chinois savent parfaitement que les relations sino-japonaises sont exécrables », commente Zhu Yuhua, un expert culturel rencontré au musée de Qingdao dédié à 1914. « C’est une évidence ».

En 1949, Qingdao fut libérée et la brasserie reçut son nom de famille, « Brasserie publique Tsingtao ». Cependant, à cette époque, le houblon était encore dépendant des importations américaines.

En 1950, sur le site expérimental du houblon à Licun, Qingdao, le premier houblon chinois est enfin né. Jusqu’à présent, la brasserie Tsingtao a finalement achevé sa localisation et surmonté tous les obstacles pour devenir une marque de renommée mondiale et la fierté de la Chine. La brasserie Tsingtao a tourné la première publicité cinématographique en Chine et a été une véritable pionnière de cette tendance.

Une bouteille de bière « relie » le monde pour ouvrir la vie de la brasserie Tsingtao

À l’heure actuelle, l’activité principale de la brasserie Tsingtao est la fabrication et la vente de bière. Ses produits comprennent principalement la brasserie Tsingtao, qui se positionne comme une bière de milieu à haut de gamme, et la bière Laoshan, qui se positionne comme une bière bas de gamme. La brasserie Tsingtao est l’entreprise la plus rentable de l’industrie brassicole chinoise. Selon le classement de la production, la brasserie Tsingtao a été classée sixième plus grand fabricant de bière au monde par le rapport Barthur, un rapport faisant autorité sur l’industrie mondiale de la bière. Aujourd’hui, la brasserie Tsingtao est exportée dans plus de 100 pays et régions du monde. On peut dire qu’une bouteille de bière relie le monde.

DE NOS JOURS

En 1994 et 1995, Tsingtao acquiert les entreprises brassicoles Yangzhou Brewery et Xi’an Hans Brewers.

Entre 1997 et 2004, Tsingtao acquiert une quarantaine d’entreprises brassicoles en Chine, augmentant fortement sa taille.

En 2005, le groupe américain Anheuser-Busch (ou AB) qui détenait 5 % des parts du groupe augmente sa part de capital à 27 %, pour 182 millions de dollars US. InBev rachète ces 27 % en .

Depuis Anheuser-Busch InBev a vendu sa participation, le japonais Asahi détient environ 20 % de Tsingtao, alors que Suntory a signé avec elle un partenariat visant à créer deux coentreprises à Shanghai. En , Fosun prend une participation de 17,90 % dans l’entreprise brassicole Tsingtao pour 844 millions de dollars, participation vendue par Asahi.

Comment s’y rendre

Si vous souhaitez visiter la brasserie de Qingdao, prenez la ligne de bus n° 205, 217, 221 ou 604 et descendre directement au musée.

Horaires et Tarifs

Le droit d’entrée au musée est de 60 RMB de mai à octobre et 50 RMB de novembre à avril.

Horaires d’ouverture :
De juillet à septembre : 08h00 à 18h00
De octobre à juin : 08h30 à 17h30

Wong Fei-hung (黃飛鴻)

Il est bon de noter qu’il n’existe pas de portrait de Wong Fei-hung et que la photo qui circule (comme ici) sur internet est celle de l’un de ses fils qui lui ressemblait le plus. En effet, la maison où il habitait ayant été brûlé par un gang rival de Foshan, les photos le furent également. Un éditeur pris une photo avec l’accord de la femme de Wong Feihong de l’un de ses fils en ayant le devoir de bien dire la ressemblance et non que c’était celle de son mari. L’éditeur (M. Leung) a, semble-t-il, omis cette anecdote.

Wong Fei-hung (黃飛鴻) né Wong Sek-cheung surnommé Tat-wun est né le Sa renommée récente est due au fait qu’il est devenu le protagoniste de nombreux films et séries télévisées d’arts martiaux. Même s’il était considéré comme un expert dans le style du Hung Gar, sa véritable renommée publique était en tant que médecin, qui pratiquait et enseignait l’acupuncture , le Dit Da et d’autres formes de médecine traditionnelle chinoise.dans la désormais célèbre école Po Chi Lam (寶芝林), une clinique médicale à Canton (Guangzhou), province de Kwangtung (Guangdong). Un musée dédié à ce célèbre héro a été construit en sa ville natale à Fatshan (Foshan), Kwangtung.

Enseigne de Po Chi Lam

Nom alternatif 

Le prénom original de Wong était Sek-cheung ou Xixiang (锡祥) avant d’être changé en Fei-hung. Son nom de courtoisie était Dat-wan ou Dayun (錫祥) que l’on pourrait traduire par « atteindre les nuages ».

Un nom de courtoisie est un nom traditionnellement donné aux hommes chinois à l’âge de 20, marquant leur passage à l’âge adulte.

La vie 

Wong est né dans le hameau de Luzhou, village de Lingxi, qui fait aujourd’hui partie de la ville de Foshan , province du Guangdong , sous le règne de l’ empereur Daoguang sous la dynastie Qing .

À l’âge de cinq ans, Wong a commencé à apprendre le Hung Gar (洪家拳) auprès de son père, Wong Kei-ying . Il accompagnait souvent son père lors de voyages de Foshan à Guangzhou, la capitale de la province du Guangdong, où son père colportait des médicaments et pratiquait les arts martiaux dans les rues. Quand il avait 13 ans, il rencontra Lam Fuk-sing (林福成), un apprenti surnommé  « Les trois ponts de fer », dans une rue de Foshan. Lam lui a appris à utiliser la fronde et les mouvements essentiels de lsa pratique martiale appelée Tiě xiàn quán (鐵線拳), « Poing en fil de fer« . Wong Fei-hung apprend auprès du maître de son père, son oncle Luk Ah Choi, avant que son père prenne la relève de l’enseignement. Plus tard, il a appris le « Coup de pied sans ombre » de Sung Fai-tong (宋輝鏜) lors d’un combat.  Wong Fei Hung était très aimable comme son père et s’est fait de nombreux amis dans le monde martial et médical, surtout les fameux  » dix tigres de Guandong », etc. Grâce à ces amitiés et à ces rencontres fortuites, il a pu être exposé à de vastes quantités de connaissances qui ont été ouvertement partagées avec lui. Pour cette raison, il a pu améliorer les enseignements de son père pour formuler un style qui comprenait une grande partie de ce que l’on voit aujourd’hui dans les styles chinois du sud.

*Le coup de pied sans ombre (無影腳 ), également connu sous le nom de coup de pied sans ombre ou coup de pied fantôme est une technique de coups de pied d’arts martiaux du répertoire Hung Gar. Il a été rendu célèbre par Wong Fei-hung , qui est réputé pour l’avoir utilisé à bon escient.

En 1863, Wong a ouvert une école d’arts martiaux à Shuijiao (水腳) à Saikwan, dans la ville de Guangzhou . Ses étudiants étaient principalement des ouvriers du métal et des vendeurs de rue. En 1886, Wong a ouvert la clinique médicale de sa famille, Po Chi Lam (寶芝林), à Ren’an, qui fait aujourd’hui partie de la route Xiaobei. Dans la légende, vers les années 1860 ou 1870, Wong a été recruté par Liu Yongfu* (劉永福), le commandant de l’ armée du pavillon noir, pour être médecin et instructeur d’arts martiaux pour les soldats réguliers et la milice locale à Guangzhou. Il a également suivi l’armée du pavillon noir pour combattre l’ armée impériale japonaise lors de l’ invasion japonaise de Taiwan ancienne Formose en 1895.

Il devient très vite connu et respecté pour sa forte personnalité, son honnêteté et ses valeurs morales. Sa célébrité l’amènera à devenir l’instructeur de l’armée de Canton ainsi que le dirigeant de la milice civile. Il aurait acquis son renom de héros après avoir combattu et vaincu à lui seul un gang de trente-six hommes de la secte du lotus blanc. Sans compter ses compétences en kung-fu et en médecine, il était également célèbre pour l’excellence de sa danse du lion et on faisait référence à lui comme le « Roi des lions » où il représenta l’école de son père au grand tournoi de Pékin.

*Liu Yongfu (劉永福) né le  à Qinzhou dans le Guangdong  et mort en janvier 1917, était un soldat de fortune chinois, commandant de l’armée des Pavillons noirs, d’anciens rebelles Taiping commandés par Liu Yongfu (1837-1917, Lưu Vĩnh Phúc ou Lưu Vĩnh Phước en vietnamien). Ils furent expulsés de Chine en 1864 vers le Tonkin, après l’écrasement de leur révolte (1850-1864). Les Annamites les utilisent contre les tribus des montagnes, entre le fleuve Rouge et la rivière Noire. À ce titre, Liu Yongfu obtient un rang officiel à la cour. Les Pavillons noirs harcèlent ensuite les Français sur le fleuve Rouge. Un corps expéditionnaire commandé par Henri Rivière est envoyé en 1881 : c’est la guerre franco-chinoise (1881-1885). Les Pavillons noirs combattent alors avec les troupes impériales chinoises contre les Français (les impériaux toléraient ces anciens rebelles à la condition qu’ils restent en dehors de la Chine).Ils participent notamment au siège des troupes françaises (principalement la Légion étrangère) à Tuyen-Quang en 1885 au Tonkin.

À la fin de la guerre, en , Liu Yongfu rentre en Chine et les Pavillons noirs sont formellement dissous. La plupart se transforment alors en bandits, continuant à harceler les Français pendant plusieurs années. Une de leurs troupes pille notamment Luang Prabang en 1887. En 1895, il sera le dernier chef de gouvernement de Formose avant l’occupation japonaise.

En 1912, la République de Chine est créée suite à l’effondrement de la dynastie Qing . Au cours des premières années chaotiques de l’ère républicaine, de nombreux hommes d’affaires qui exploitaient des lieux de divertissement à Guangzhou ont décidé d’embaucher des gardes (ou des videurs ) pour protéger leurs entreprises sur place en cas de problème. Comme Wong a été formé aux arts martiaux, il a été embauché par diverses entreprises pour être l’un de ces gardes.

En 1919, lorsque la Chin Woo Athletic Association ouvrit une succursale à Canton, Wong fut invité à se produire lors de la cérémonie d’ouverture. La même année, Wong Hon-sam, l’un des fils de Wong, qui travaillait comme garde du corps à Wuchow , a été assassiné par un rival connu sous le nom de « L’œil du diable » Leung (鬼眼梁), qui était apparemment jaloux que Wong Hon-sam soit meilleur que lui en arts martiaux. Wong a été tellement affecté par cet incident qu’il a cessé d’enseigner les arts martiaux à ses neuf autres fils.

Entre août et octobre 1924, la clinique médicale de Wong, Po Chi Lam, a été détruite lorsque le gouvernement nationaliste réprimait le soulèvement par le Corps des marchands volontaires de Guangzhou. Wong s’est senti tellement abattu et attristé par la perte de Po Chi Lam qu’il est tombé dans la dépression et est tombé malade. Il mourut de maladie le 17 avril 1925 à l’hôpital Chengxi Fangbian (城西方便醫院),  qui est l’emplacement actuel de l’hôpital du premier peuple de Guangzhou (廣州市第一人民醫院) sur Panfu Road dans le district de Yuexiu à Guangzhou .  Il a été enterré au pied de la montagne Baiyun (白云山) . L’emplacement de la tombe de Wong est actuellement inconnu. On pense également que sa tombe, ainsi que d’autres dans le cimetière, ont longtemps été supprimées pour de futurs développements.

VIE DE FAMILLE

Il s’est marié quatre fois et a eu neuf enfants, ses trois premières femmes sont mortes jeunes nous n’avons pas beaucoup d’informations sur elles. La quatrième épouse de Wong, était Mok Kwai-lan avec ses fils, ainsi que ses élèves Lam Sai-wing (林世榮: 1861-1943) et Dang Sai-king (鄧世瓊1877 ou 1879–1955), ont déménagé à Hong Kong et y ont ouvert des écoles d’arts martiaux.

Mok Kwai-lan (莫桂蘭 15 octobre 1892 – 3 novembre 1982)

 

Lam Sai-wing, né en 1860 et décédé en 1943, est le plus célèbre des élèves de Wong Fei-hung, un maître de hung-gar un style de kung fu.

 

Deng Fang (1879-1955), un artiste martial chinois, est né dans le comté de Sanshui, connu sous le nom de « Vieux Tigre de Xiguan ».

Techniques d’entraînement

Les techniques et les méthodes d’entraînement du style hung-gar n’ont que très peu évolué au cours des siècles. Ce style repose sur l’étude de cinq animaux : le tigre, la grue, le léopard, le dragon et le serpent. Chaque animal a ses propres caractéristiques en fonction de ses qualités et de son importance. Le tigre correspond à la puissance, à la force et au courage ; la grue à l’agilité et à la vigilance ; le léopard à la vitesse ; le dragon au contrôle et à la qualité spirituelle ; le serpent à la puissance et à la force intérieure. Après vingt années de pratique, il développe un enchaînement, appelé les « dix formes de poing », ainsi que  » Le poing à motif double » et enfin le sup juet sao, connu sous le nom de « dix mains meurtrières ou dix poings spéciaux », une technique qui combine 10 positions de combat individuel : dragon, tigre, grue, serpent, léopard, bois, métal, terre, feu et eau. Le sup juet sao est issu du fu hok sok ying kuen (Boxe de la grue et du tigre). C’est une série de dix principes que Wong Fei-hung pense être les méthodes destructrices les plus efficaces du hung-gar. Son efficacité a permis à Wong de devenir un véritable héros en Chine en ne perdant jamais un combat de toute sa vie. Ces grands principes sont : attaquer les yeux, couper la respiration, casser le visage, exploser les oreilles, briser les reins, tordre les tendons, casser les doigts, disloquer les articulations, casser les coudes et troubler le système nerveux. Cette technique étant trop dangereuse, elle n’était enseignée qu’à un nombre restreint de disciples.Wong Fei-hung semble avoir également été doué pour le maniement des armes, sa spécialité étant le bâton long de bois, avec lequel il a vaincu le gang d’une trentaine de combattants, et le trident

Soldats maniant la fourche du tigre et le bouclier en rotin.

Films sur Wong Fei-hung

Wong Fei-hung est considéré comme le Robin des Bois chinois, est devenu un héros légendaire et de nombreux films hong-kongais sont basés sur son histoire. Au total, plus de cent films traitent de l’histoire de Wong Fei-hung mais seuls huit acteurs ont joué ce rôle.

Kwan Tak-hing est le premier à incarner ce héros au cinéma en 1949. Il joua ce rôle dans une série pendant vingt et un ans, créant la plus longue série de l’histoire du cinéma avec plus de quatre-vingt-cinq films. Il continua à jouer ce rôle dans quelques films pendant encore onze ans.

Jackie Chan l’a interprété dans Le Maître chinois (1978) et sa suite Combats de maître (1994). Plus récemment, dans Le Tour du monde en quatre-vingts jours (2004), son personnage de Passepartout est secrètement le frère de Wong Fei-hung, ce dernier étant joué par son ami Sammo Hung.

Jet Li l’incarna dans les épisodes 1, 2, 3 et 6 des films Il était une fois en Chine. Dans le 4 et le 5, il est remplacé par Chiu Man Cheuk. Il l’aura également interprété dans Last Hero in China.

Donnie Yen dans Hero among Heroes. Il avait également joué le père de Wong Fei-hung dans Iron Monkey : La légende démasquée, de Yuen Woo Ping. Le jeune Huang était joué par Sze-Man Tsang.

Gordon Liu dans le combat des maîtres.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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